Le Nombril

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DE QUOI S’AGIT-IL ?

Sous la forme originale d’un abécédaire dont la trame balaie l’étendue des défis que pose la société à l’équilibre de la personne humaine, Hubert le Roux présente des pistes de réflexion qui visent à réconcilier l’homme. Et d’abord avec lui-même. Condition nécessaire de sa réconciliation avec cet ordre naturel qui l’entoure, pour qu’ayant appris à observer la création d’un oeil averti, il apprenne à regarder de nouveau vers son origine. Ainsi vous sont proposées l’Amitié, la Paternité, l’Elite, l’Harmonie, la Foi mais aussi et sans concession les Barbares, la Vulgarité, le Néant et quelques Zéros polémiques sans oublier un petit détour par le Dialogue, l’Idiot, l’Oubli, le Rebelle ou… le Chocolat ! Il faut bien vivre… et vivre bien !

Une dose d’humour et un zeste de réflexion : tout simplement rafraîchissant. Comme la Vie. Et comme l’Espérance !

 

La presse en a parlé (le 23 mai 2008) :

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Et aussi, dans le mensuel « Lectures Françaises » de juillet-août 2008 :

Recension LF

 

Cliquez ci-dessous pour écouter un extrait lu.



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    8 commentaires

    1. Isaka dit :

      Cher Mathusalem,
      Je viens de découvrir votre prose,-est-ce cela de la prose?- et je n’y lis que des questions….Est-ce pour nous mettre l’eau à la bouche?, nous laissant entrevoir que « le nombril d’Adam » contient les réponses à ces fameuses interrogations existencielles…
      Je veux toutefois vous remercier d’ores et déjà pour le titre évocateur de votre ouvrage qui apporte une réponse solide et argumentée à la question fondamentale que posait le grand philosophe Jacques Dutronc dans le texte de référence qui a fait sa réputation « on nous cache tout, on nous dit rien ». Cher Mathusalem merci !
      Nous n’omettrons pas de lire un tel ouvrage dès que nous pourrons en avoir un en main…

    2. christophe dit :

      le nombril ne sert pas seulement à se (le) regarder et croire que l’on est le meilleur. Il doit être le rappel d’une empreinte indélébile laissé par l’être qui a voulu sa conception. L’homme ne doit pas être égocentrique car s’il existe c’est parce l’autre existait avant lui.Adam, c’est le premier. C’est également le premier d’une collègue.
      Encore bravo pour ce pure moment de bonheur et bonnes vacances à tous.

    3. HENRY dit :

      Cher Hubert,
      Nous avons lu « le Nombril » au début des vacances d’été et nous avons tous deux passé un réel bon moment. Evidemment, nous sommes de la même famille de pensée, nous avions donc des a priori favorables, mais ton livre ne nous a pas déçus, à tel point que nous l’avons déjà fait lire et que nous avons prévu de l’offrir à plusieurs personnes de notre entourage qui l’apprécieront certainement. Certains chapitres sont véritablement désopilants. Nous avons particulièrement aimé « l’amitié », « les Barbares » (pas marrant du tout mais tellement vrai), »l’idiot » et « la vulgarité »(excellent!). Par contre, nous avons failli fermer le livre lorsque tu oses comparer la Méditerranée à une vulgaire mare!!! Enfin, parmi nos « zéros », tu nous permettras de ne pas partager tous tes choix, mais heureusement et … vive la liberté d’expression! Nous, on aime Bach et Louis XIV, mais OK pour les autres!… Lors de ton passage sur Radio Courtoisie hier soir, nous avons trouvé que le texte lu possédait aussi une belle résonnance littéraire… Par ce petit recueil alphabétique nous avons pu aussi te découvrir plus intimement, au-delà des apparences.
      Bravo, pour un premier essai c’est un « essai transformé », à quand le prochain?
      Nicolas et Bérengère

    4. Denis dit :

      Cher Mathusalem,

      Tout d’abord, j’ai ouvert ton livre et j’ai commencé à lire. J’ai tout de suite ressenti une impression mêlée d’envie et de fierté pour toi. Il a fait un livre. Il a écrit un livre et ce livre est entre mes mains. J’ai soudainement éprouvé une grande déception à mon endroit. Il a écrit un livre et moi non. Moi, pas encore. Moi, peut-être jamais. Lui, si. J’ai réalisé le gouffre qui nous sépare maintenant. Il y a maintenant entre nous toute la distance entre l’écrivain et le lecteur, entre celui qui écrit et celui qui lit, entre celui qui donne et celui qui reçoit.
      Un gouffre entre nous, pas une distance, ni une différence. Pas de jalousie, d’envie, de sentimentalisme inutile. Simplement un gouffre, froid, ineffable, parce qu’il y a la présence physique, solide, forte, absolument indéniable et définitivement révolue de ce livre. Tu l’as imaginé et créé. Tu l’as réalisé. Tu es passé de l’autre côté.
      Rien que pour tout ça, bravo, mille fois bravo.
      En cela, d’ailleurs, tu es plus proche de Kafka que de moi. En as-tu seulement conscience ?
      Je pourrais m’arrêter là. Après tout, cela suffirait. Mais le contenu du nombril n’est pas innocent au point de le dédaigner et de jeter à tes pieds quelques lauriers de pure forme que tu sauras mépriser, le fond ayant bien sûr ta préférence. D’ailleurs, tu n’accèderas au statut d’écrivain que lorsque tu seras critiqué. A moins que tu ne tiennes à rester, étriqué, dans le cercle des béats, auréolé d’une fierté familiale de pure forme et somme toute très convenue (commentaire de l’auteur : j’espère tout de même que ce n’est pas que cela…), qui est à la véritable reconnaissance ce qu’un esquimau est aux profiteroles. J’espère que tu ne m’en voudras pas de me plier à cet exercice et de t’entraîner avec moi dans quelque joute d’esprit, qui, si elle n’eut été, aurait montré de ma part une coupable indifférence. Or, il n’y a pire que l’indifférence.
      J’ai trouvé dans le nombril une chose formidable : ton goût pour la réhabilitation. Tu réhabilites avec force le chocolat, les lapalissades, le père de famille. Ah, le père de famille, loué par Péguy dans son Dialogue de l’Histoire et de l’âme charnelle :
      « Qu’importe aux autres les guerres et les révolutions, les guerres civiles et les guerres étrangères, l’avenir d’une société, l’événement de la cité, la déchéance de tout un peuple. Ils n’y risquent jamais que la tête. Rien, moins que rien. Lui au contraire il n’est pas seulement engagé de toutes parts dans la cité présente. Par cette famille, par sa race, par sa descendance, par ses enfants il est engagé de toutes parts dans la cité future, dans le développement ultérieur, dans tout le temporel événement de la cité »

      Tu en réhabilites d’autres encore. L’idiot, le rebelle, les miracles, l’élégance se détournant de la vulgarité. Tu réhabilites la lecture et la beauté. Toutes « …ces petites choses qui nous poussent à vivre en dépit des marasmes et de la grisaille du quotidien ». Un peu à la manière d’un ramasseur d’escargot après la pluie, heureux de partir sous le ciel gris à peine déchiré par un rayon de soleil, le nez au vent, jouissant de l’odeur de l’herbe mouillée, des gouttes d’eau tombant des arbres, découvrant ses gastéropodes derrières les buissons et heureux de les brandir. On n’est pas tout à fait dupe. Tu avais toi-même caché les plus gros avant l’orage. Mais je triche, parce que je te connais. Peu importe. J’ai aimé ton appel à l’union des pères de famille. Il est émouvant car il résonne tragiquement. Tu as même osé réhabiliter la grossièreté ! La bonne vieille grivoiserie gauloise, en somme.
      Clin d’œil de bon vivant.
      Mais cet exercice de réhabilitation, tu ne nous le livres pas gratuitement. Il se paie cher. Tu le mènes sous condition. La condition, c’est d’en finir avec un certain nombre de choses que tu n’as plus ni le courage, ni l’envie de voir ou d’entendre. Le renoncement, l’abandon, les lâchetés, le barbare (le vrai, le poudré, le silencieux, pas le plus voyant), l’homme essoufflé à l’haleine fétide, les grosses dames empatchoulées et tous ceux à qui tu as décidé d’attribuer un zéro pointé définitif. Tu es impitoyable. La destruction est sanglante et sans appel : « …l’être humain ne peut pas se payer longtemps le luxe dévastateur de l’absence d’ordre… ». Ou bien : « …l’enfer, c’est le néant, l’absence de tout, l’absence de Dieu et inversement. ». Ou encore : « …qu’est-ce que le nihilisme, si ce n’est cette lassitude-là ?». Tout cela est très nietzschéen ! (comme la dernière citation, d’ailleurs, qui est de l’auteur du Gai savoir. Avoue, tu as douté.) Il y a même un peu de Montherlant dans ce « carnet » qu’est le nombril, du Montherlant à rebours bien sûr. D’ailleurs, avoir fait un carnet appelé nombril, n’est-ce pas, en fait, pour lire en toi comme dans un livre ouvert ?

      Réhabiliter et abattre. C’est justement là qu’est l’immense paradoxe du nombril. Cela m’a interloqué, car tu réhabilites et détruis…les mêmes choses ! Tu abhorres Churchill, la culture anglo-saxonne et les américains. Mais à la base, les pères fondateurs ont appliqué tes préceptes pour oublier ! Churchill a pensé la victoire contre Hitler comme étant aussi la victoire contre Staline ! Ce qu’il a fait à la France peut faire hausser le sourcil du coq gaulois, mais le monde passait alors avant la France. C’était d’ailleurs un peu mérité. Et puis, un homme qui aime le whisky et les cigares, bref, toutes « ces petites choses qui nous poussent à vivre en dépit des marasmes et de la grisaille du quotidien » et qui, de surcroît a dit « N’abandonnez jamais. N’abandonnez jamais. Jamais, au grand jamais, n’abandonnez jamais en rien, si ce n’est pour l’honneur et le bon sens. Ne cédez jamais à la force. Ne cédez jamais à l’apparente puissance de l’ennemi », ne peut pas être un mauvais homme.

      Enfin, je regrette un peu tes zéros pointés. Certains ont pu croire à du deuxième degré, voire plus. Je sais qu’il n’en est rien. Zéro c’est quand même dur. On met toujours un point ou deux pour l’encre et le papier, non ? Et puis, je préfère les vingt sur vingt. C’est plus rafraîchissant.

      - Vingt sur vingt à Ronald Reagan. Quoi ? Ce sous comédien et cow-boy qui a fait croire un jour qu’il était président des Etats-Unis ? Oui, mais c’est lui qui a planté l’épée dans le cou du taureau communiste, même s’il était déjà bien essoufflé par les banderilles du temps. Rare sont les français capable de dire qui il était vraiment. Par désintérêt, peut-être, ou trop plein d’idées reçues.

      - Vingt sur vingt à Charles Péguy. Pas seulement pour le père, aventurier des temps modernes, mais pour son Mystère des saints Innocents, poème qu’on lit comme une prière. « Ce sont les enfants qui savent tout. Car ils savent l’innocence première, qui est tout. ». Eternel nostalgique de mon esprit d’enfance, que j’ai perdu dans à la fin des années 70, je relis cette oeuvre avec une émotion positive sans cesse renouvelée.

      A très bientôt de te (re)lire, mon cher Mathusalem !

    5. Mathusalem dit :

      Cher Denis (je crois bien deviner de quel Denis il s’agit mais… on ne sait jamais : vous (tu) me permettrez (as) donc, dans le doute, de conserver le voussoiement)

      Ainsi, si statut d’écrivain il devait y avoir, c’est à vous aussi que je le devrais… Voilà une belle critique… Avec du style et de l’esprit.

      Il y a, certes, vos félicitations trop amicales qui évoquent des gouffres sortis tout droit de votre imagination : je crois aussi, en effet, que la distance n’existe pas entre celui qui donne et celui qui reçoit. Donner c’est aussi recevoir, non ? C’est recevoir tellement, en réalité.

      Et puis il y a aussi votre franchise, votre justesse de ton qui éclaire votre « disputatio boomerang ». Merci pour cela.

      Vous me permettrez de relever simplement deux points de désaccord avec votre commentaire et une petite précision.

      D’abord je ne crois pas réhabiliter et assassiner les mêmes choses. Ce serait contraire au principe d’identité auquel je suis attaché de toute mon âme. Je serais proche alors de la schizophrénie ! Churchill ? Mouais… D’accord pour le cigare et le whisky. Mais cherchait-il le monde avant la France ou bien plutôt l’Angleterre avant le monde, quel qu’en soit le prix ? C’est là-dessus que j’insiste : quel qu’en soit le prix. Et je n’adhère pas au principe de la fin qui justifie tous les moyens. Et puis, ce soir, comment se situer du côté des fils de la Rose ?

      Le second point est plus anecdotique : il y a des choses bien évidemment que je ne veux plus voir, que je ne supporte plus parce que je crois que la passivité face à l’erreur et à la laideur est condamnable. Mais pourquoi y déceler un manque de courage ?

      Vous dites enfin que je me propose de « réhabiliter et abattre ». Avec un petit clin d’oeil amusé, je me permets de préciser que je souhaiterais abattre d’abord et puis, ensuite, réhabiliter. C’est tout de même plus positif, n’est-ce pas ?

      Alors j’espère un jour pouvoir en discuter autour d’un whisky et d’un cigare ! Faites-moi signe : à vous le cigare et à moi le whisky !

      Et d’accord pour vos 20/20 !!! Je vais y penser : mais heureusement la liste peut être longue !

      Encore merci. Du fond du coeur.

      Et permettez-moi un conseil : écrivez, vous en avez envie. Et cela est une condition nécessaire.

      Hubert le Roux.

    6. Tom dit :

      Cher monsieur,

      Votre livre est bien de ceux qui nous laissent pensifs, parce qu’une certaine opacité-face à une âme aussi illétrée que la mienne- de votre style en fait tout à la fois le charme désinvolte, et le mystère, qui donne envie d’en savoir plus, évidemment… Une « Restauration » de l’ordre est souhaitable, bien sûr, mais tellement insaisissable. Bien qu’il ne m’aît point échappé que la finalité-le mot peut paraître trivial, je m’en excuse donc par avance- de votre ouvrage n’était pas en premier lieu politique, de tels mots nous laissent sur notre faim. Se tourner vers le passé, pourquoi pas, reste à savoir lequel. Je pense bien que les réponses doivent pouvoir se trouver dans votre ouvrage, mais ce que j’en lis me laisse entrevoir une prose aussi distinguée qu’optimiste: cette idée que l’homme saurait trouver dans son passé une société d’ »harmonie » n’est pas pour me déplaire, mais je me demande tout de même bien à quel moment de l’histoire, puisque vous parlez d’un moment où l’homme était civilisé et donc astreint à un cadre social nécessaire, mais dont il toujours voulu se défaire, l’humanité a-t-elle bien pu atteindre tel niveau d’harmonie. J’espere trouver le moment, alors que tout va si vite, pour m’arrêter enfin quelques instants et lire votre ouvrage, dont l’écriture reflête en tout cas si bien cet instant d’harmonie que nous voudrions tous saisir.
      Devant tant d’esprit,
      Respectueusement
      Tom

    7. Cop dit :

      Pensées et, j’ose dire, profession de Foi d’un auteur que je connais mieux maintenant.
      Formidable pari, je trouve, que de livrer ses idées en pâture et pari réussi à mon goût :
      – très bien écrit,
      – style vivant,
      – illustrations en adéquation avec le texte.
      Les textes sont courts et offrent souvent de réelles pistes de réflexion. Voilà un livre dont on peut vraiment dire qu’il élève !
      Bonheur !
      Cop.

    8. Marc Duchard dit :

      Alors là, il faut que je fasse quelque chose !!!
      Il a 8 jours, c’était mon anniversaire. Et comme j’ai une amie très gentille, elle m’a offert un livre. Et bien ce livre, que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam (seulement de son nombril) a été une révélation pour moi ! Je tiens à féliciter sincèrement l’auteur pour une entreprise aussi réussie ! Avec un style absolument extraordinaire, il parle de choses avec lesquelles on n’est pas forcément d’accord, mais auxquelles on est pas loin d’adhérer aussitôt qu’on les a lues. Il y a du La Bruyère et du Boileau, c’est… non vraiment j’ai passé un très bon moment avec ce livre, que je relirai d’ailleurs volontiers car de nombreuses réflexions m’ont interpelé et je les reverrais avec plaisir ! Un grand bravo à l’auteur et qu’il n’hésite pas à écrire encore si ce n’est déjà fait !!! A bientôt sur ce blog, qui fait déjà partie de mes favoris, et que j’espère pouvoir souvent visiter !!!

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